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Comment choisir un emballage isotherme ?

Quelques éléments clefs à connaître

Briquettes en eau ou en PCM

« Vous souhaitez transporter des produits à température dirigée ? Quelles sont les règles à respecter ? Comment s’y retrouver parmi les emballages isothermes existants ? »

Différents types d’emballages isothermes

De nombreux types d’emballages isothermes existent sur le marché. Composés de matériaux différents et de tailles différentes, ils répondent chacun à des problématiques de transport spécifiques. En général, un emballage isotherme est composé :

  • D’une caisse isolante protégée par un carton qui peut-être en XPS, EPS (PSE), VIP ou PU
  • D’éléments réfrigérants ou « briquettes » composés d’eau gélifiée ou de matériau à changement de phase (PCM)

L’emballage isotherme doit être qualifié, il doit pouvoir répondre aux exigences du secteur et doit avoir été testé sur des cycles de températures réalistes.

En matière de qualification, pour les emballages isothermes pour les produits de santé, une norme Afnor existe : NF S 99700. Elle établit une méthode de qualification des performances thermiques.

Il est de la responsabilité de l’utilisateur de s’assurer de l’utilisation de la bonne solution et de l’adéquation du moyen de transport avec l’emballage isotherme choisi.

Les questions à se poser

  • Données sur le transport ou le produit

A quelle température doit-être conservé mon produit ? Un écart de température est-il possible ? Si oui, de combien de temps et à quelle température (données de stabilité) ?

  • Données sur le circuit logistique :

Quelles seront les conditions de transport/stockage réelles de mon produit (type de transport, durée, etc.) ?

  • Capacité à préparer l’emballage
- Ai-je les capacités physiques (réfrigérateur, congélateur, zone à température dirigée, etc.) pour conditionner les briquettes ?
- Ai-je la possibilité de former du personnel à la préparation des emballages isothermes ?

Bon à savoir

Les produits placés dans les emballages isothermes doivent être déjà à la température souhaitée. L’emballage isotherme a pour propriété de maintenir la température mais pas de refroidir ou congeler des produits.

Certains fournisseurs d’emballages isothermes comme EMBALL’ISO proposent des services de pré-conditionnement (Ready-To-Use). L’emballage isotherme est livré déjà conditionné à la bonne température. Dès réception, vous mettez vos produits à l’intérieur et l’envoyez.

Dans tous les cas, il est important de bien respecter les procédures afin de garantir le maintien de la température.

Quelques précautions d’usage

  • Toujours utiliser un séparateur entre le produit et les briquettes afin d’éviter tout risque de congélation des produits. Chez EMBALL’ISO, chaque solution possède des emplacements pour positionner les briquettes et les séparer des produits.
  • Ne jamais disposer les briquettes dès lors sortie de congélateur dans l’emballage sans attendre leur remontée en température jusqu’au point de fusion.
  • S’assurer de l’entière solidification des briquettes afin d’avoir le maximum d’énergie disponible

Comment comparer les solutions existantes ?

La performance d’un emballage isotherme dépend :

  • Du type d’isolant et son épaisseur : plus l’isolant est performant et épais, meilleure est l’isolation
  • Du nombre de faces de votre produit qui sont recouvertes par des briquettes : Plus le nombre de faces recouvertes est importante, plus l'homogénéité de la température est bonne et donc la performance.
  • Du poids en eau ou en PCM: plus le poids en eau ou PCM est important, plus l’énergie sera importante et donc la performance

 

Bon à savoir concernant le volume utilisable

Bien prendre en compte le bon référentiel de comparaison. Comparer la véritable capacité en volume produit, après déduction de l’encombrement des briquettes.

Pour vous aider à sélectionner l’emballage qui vous correspond, nous vous proposons une trame de cahier des charges. Contactez-nous.

Un simulateur est également à votre disposition.

Comment s’y retrouver dans la nomenclature des indicateurs de performance des emballages isothermes ?

La normalisation et la standardisation des produits manufacturés est un sujet d’importance pour l’industrie aux différentes échelles nationales, à l’échelle européenne et à l’échelle internationale. À chacune de ces échelles, le régulateur a œuvré pour mettre en place des standards destinés à harmoniser les dimensions et critères de performance des produits de même type. Ce sont par exemple les fameuses NF, ISO, ou encore DIN.

S’agissant des normes évaluant les performances des emballages isothermes, plusieurs référentiels sont susceptibles d’être utilisés par les fabricants, sans qu’il soit évident pour le client de connaître la valeur authentique de l’indicateur de performance et donc la qualité des produits référencés. Voici notre guide pour y voir plus clair.

Les grandes différences de champ d’application des référentiels connus

Il existe plusieurs référentiels qui ont vocation à permettre une qualification harmonisée des produits notamment manufacturés, qui se distinguent les uns des autres sur plusieurs points clés :

  • la zone géographique : une norme ou une réglementation peut être nationale, européenne ou même internationale. En matière d’emballage isotherme par exemple, il existe par exemple des normes nationales avec chacune sa méthode propre pour caractériser les performances des emballages, ainsi que deux standards internationaux mis en place par un groupement d’industriels de la filière et par l’Organisation Mondiale de la Santé. 
  • le champ d’application : une norme, un guide et une réglementation peuvent concerner un type de produit dans son ensemble (tous les emballages isothermes) ou un seul item à l’intérieur d’une grande catégorie (carton isotherme ou emballage isotherme pour médicament uniquement). Cet état de fait rend les choses particulièrement complexes pour les fabricants en général, et pour les fabricants d’emballage thermique en particulier, car ces derniers doivent être vigilants à respecter certains référentiels dans l’ensemble de leur chaîne de fabrication, ainsi que certains qui s’appliquent uniquement à un segment de la chaîne, sans qu’il soit toujours évident d’assurer une transition fluide avec le reste de la production.
  • le niveau d’exigibilité : du plus au moins contraignant, on trouve la réglementation, puis la norme, le standard, et enfin le guide ou les recommandations. Ces différents référentiels sont établis et mis en place par des acteurs de différents types, le degré d’impérativité des référentiels étant étalonné sur la légitimité de l’institution qui l’impose. La réglementation étant le fait du législateur/régulateur, c’est elle qui a le caractère le plus impératif. Les emballages isothermes doivent impérativement se conformer à la législation du pays de leur commercialisation. En Union Européenne, la réglementation nationale est très souvent inspirée de la réglementation européenne, mais il n’est pas rare que des normes nationales plus exigeantes viennent s’ajouter à la réglementation, notamment lorsqu’il existe une filière industrielle nationale que le législateur essaie de protéger de la concurrence de produits d’importation.
  • la procédure de qualification : si la réglementation, la norme, le standard et les guides ont bien tous vocation à tendre vers la standardisation en établissant notamment des critères de performance que les produits finis doivent atteindre, il n’en reste pas moins que les procédures d’essai diffèrent considérablement d’un organisme à l’autre, avec une en conséquence grande variabilité des résultats obtenus et donc une difficulté à comparer les produits selon ces différents référentiels. En matière d’emballages isothermes notamment, les conditions de test varient considérablement entre les normes et les standards. Il est donc essentiel de bien connaître la valeur fondamentale que chaque norme ou standard confère aux produits testés.
  • les organismes qui veillent au respect de ces référentiels : si le législateur est en charge de concevoir la réglementation, il peut déléguer sa mise en application à un autre organisme que l’on appelle alors régulateur ; de même, s’agissant des normes, ces dernières sont généralement établies par des organismes officiellement mandatés pour leur définition et qui se voient également chargés de mettre en place les procédures de certification et de contrôle auprès des entreprises ; les guides ou recommandations, eux, ne sont que très rarement assortis d’organismes évaluateurs agréés pour tester les produits et valider le respect des recommandations.

Les différents types de référentiels et leur contrainte d’application

  • la réglementation : adoptée par le législateur, la réglementation définit des règles pour un secteur d’activité donné et s’impose obligatoirement à ce secteur. La réglementation ne rentre généralement pas dans le détail de la performance produit, mais les règles qu’elle établit ont une répercussion sur la chaîne de fabrication, l’approvisionnement, la charte qualité générale de l’entreprise, etc. 
  • la norme : c’est un référentiel défini par un organisme non gouvernemental mais habilité par une collectivité à produire une norme et/ou un standard. Il existe plusieurs organismes nationaux et internationaux qui produisent des normes applicables notamment aux emballages thermiques : ISO (international), AFNOR (norme française), DIN (norme allemande), ou encore ASTM (norme États-Unis). 

→ EMBALL’ISO est certifiée ISO 9001 - 2015

  • Le standard : comparable à la norme dans sa forme, le standard est produit par un groupement (consortium) d’industriels d’une filière, en vue de mettre en place la compatibilité de produits de diverses origines. Il n’est pas contraignant au sens de la réglementation, mais son respect est généralement un atout commercial. Dans le cas des emballages isothermes, il existe un standard international appelé ISTA 5B, qui comprend une procédure d’essai des emballages: tests de résistance mécaniques.
  • le guide ou les recommandations : il s’agit d’un document rassemblant les bonnes pratiques dans un domaine en particulier. L’Organisation Mondiale de la Santé a produit un guide rassemblant des indicateurs de performance que les emballages isothermes doivent respecter, pour le cas précis du transport et de l’acheminement des vaccins en emballage isotherme pour médicament. L’industrie pharmaceutique s’est également organisée à l’échelle internationale pour définir son guide des bonnes pratiques s’agissant de la chaîne de production et d’acheminement des médicaments, le “PSCI 2014”. 

Les engagements d’EMBALL’ISO en tant que fabricant d’emballages isothermes

Parmi cet ensemble de normes et de guides applicables pour l’évaluation des performances des emballages isothermes, le plus exigeant de tous est indiscutablement celui de la norme française, mis en place et suivi par l’AFNOR. Son champ d'application est cependant restreint à l’emballage isotherme pour médicament.

→ EMBALL’ISO respecte les protocoles de la norme AFNOR à l’intérieur de son parc d’enceintes climatiques.

Le guide international de la Pharmaceutical Supply Chain Initiative (PSCI) définit également les bonnes pratiques à respecter pour une filière de l’industrie pharmaceutique responsable à l’échelle mondiale

→ EMBALL’ISO s’enorgueillit d’être labellisé par cette initiative.

La démarche qualité interne d’EMBALL’ISO

Si EMBALL’ISO est attaché en tant que fournisseur d’emballages isothermes  au respect des protocoles définis par les normes les plus exigeantes, la qualité de ses produits se constate également dans le choix fait par l’entreprise de mettre en place un bureau de recherche et développement interne, avec un personnel et des équipements dédiés. 

À l’intérieur de son laboratoire de métrologie de 500 mètres carrés certifié ISO 9001 - 2015, une équipe de cinq personnes s’active en permanence pour garantir la plus haute qualité aux produits imaginés, conçus et développés par l’entreprise. Sept enceintes climatiques et deux chambres froides permettent de réaliser des tests en conditions réelles à longueur d’année, en s’appuyant sur des outils de simulation parmi les plus performants du marché. Plus de 1000 tests sont réalisés chaque année, pour garantir à tous nos emballages et cartons isothermes les meilleures performances possibles.

En savoir plus sur notre démarche qualité